Légère progression du PIB de la France au premier trimestre 2024 

La France enregistre une légère hausse de son PIB au T1 2024, témoignant d’une reprise économique graduelle, portée par la demande intérieure et la consommation des ménages. 

Par Augustin Castel

Après une progression de 0,1 % au dernier trimestre de 2023, la France affiche une légère progression du Produit Intérieur Brut (PIB) depuis le début de l’année 2024 et atteint les 0,2 %, a indiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). « À tous ceux qui veulent faire croire que notre économie est à l’arrêt : les faits sont têtus. La croissance française progresse. C’est un nouveau signe qui traduit la solidité de notre économie. La stratégie du gouvernement est payante », a commenté sur X Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. 

Alors que l’INSEE avait annoncé une croissance nulle entre janvier et mars 2023, la situation a changé. L’INSEE avait prévu une croissance de 1 % au dernier trimestre 2023. Cependant, la Banque de France a été plus optimiste. Elle avait prévu une augmentation du PIB à 0,2 %.

Le PIB s’accélère grâce à la consommation des ménages

Dans le détail, on peut voir que cette croissance est portée par plusieurs facteurs. Dans un premier temps, c’est bien la demande intérieure finale qui repart à la hausse sur le premier trimestre avec une augmentation de 0,4 % contre les 0,0 point du trimestre précédent. Le PIB progresse également grâce au rebond de la formation brute de capital fixe (FBCF) qui progresse de 0,3 % contre les -0,9 % du trimestre précédent. On note également une petite accélération dans la consommation des ménages qui permet au produit intérieur brut de progresser. 

Les ménages français consomment plus qu’au trimestre précédent, passant ainsi de 0,2 % à 0,4 %. Dans le détail, cela correspond à une progression en termes d’achat de biens avec un passage de 0,1 % contre les -0,5 % de la fin de l’année 2023. Mais c’est notamment la consommation alimentaire qui progresse avec + 0,5 % après -1,0 %. 

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