Atos : David Layani retire son offre

Le consortium dirigé par David Layani, initialement désigné pour orchestrer le redressement financier d’Atos, a annoncé ce mercredi le retrait de son offre. Ainsi, le groupe, accablé par une dette massive, pourrait désormais être repris par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, qui a réaffirmé son intérêt pour relancer les négociations.

Daniel Kretinsky et David Layani
Daniel Kretinsky et David Layani

Les rebondissements continuent. Ce mercredi, le consortium mené par l’entreprise française Onepoint, candidat pour sauver Atos, lourdement endetté, a annoncé le retrait de son offre. David Layani devait investir 175 millions d’euros seulement dans l’opération pour détenir entre 20 et 30% du capital aux côtés des banques et des porteurs d’obligations. 

« Le consortium Onepoint, Butler Industries et Econocom a constaté que les conditions nécessaires pour conclure un accord garantissant une solution durable de restructuration financière et de mise en œuvre de son projet n’étaient pas réunies », a déclaré Onepoint dans un communiqué.

Pourtant, le 11 juin, le conseil d’administration de l’ex-fleuron de l’informatique française avait affirmé que « Atos travaillera avec le consortium Onepoint pour parvenir à un accord définitif de restructuration financière qui sera mis en œuvre via une procédure accélérée d’ici juillet 2024. »

Suite à l’annonce de Onepoint, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, autre candidat à l’acquisition, a renouvelé son intérêt pour reprendre les discussions. Atos a confirmé qu’il avait envoyé « une lettre réitérant son intérêt pour participer à la restructuration financière ». En attendant de connaître le repreneur définitif, et pour « répondre à la demande de liquidités à court et moyen terme du groupe », Atos a annoncé avoir reçu de ses créanciers « une proposition globale révisée de restructuration financière ».

Pour rappel Atos avait déclaré avoir besoin de 1,2 milliard d’euros de liquidités pour ses opérations en 2024-2025 et souhaitait réduire sa dette brute de 4,8 milliards d’euros à 3,2 milliards d’euros afin de maintenir son activité.

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