Le gouvernement annule la hausse des tarifs d’électricité prévue pour le 1er août

Une nouvelle qui fait grand bruit ! En pleine crise institutionnelle, le gouvernement décide d’annuler l’augmentation prévue des tarifs de l’électricité pour le 1er août. Cette décision, attendue avec anxiété par de nombreux foyers, intervient dans un contexte politique et économique tendu.

Face à la montée des tensions politiques et à la grogne des citoyens, le gouvernement a finalement tranché : il n’y aura pas de hausse des tarifs de l’électricité le 1er août. Cette décision vient apaiser les esprits alors que le pays traverse une crise politique majeure, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron le 9 juin dernier.

Les raisons de l’annulation

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait initialement prévu une augmentation de la taxe de transport de l’électricité sur le réseau (TURPE) de 4,81 %, ce qui aurait entraîné une hausse de la facture de 10 à 40 euros par ménage. Cette taxe, essentielle pour le financement des infrastructures électriques, représente un tiers du tarif réglementé de vente de l’électricité (TRVE).

Roland Lescure, le ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, a expliqué : « Cela aurait entraîné une hausse de 10 à 40 euros de la facture des Français. Cette décision est donc à la fois une décision de bon sens, et elle permet de protéger les consommateurs d’une hausse inutile. »

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Le ministre souligne que les investissements nécessaires pour moderniser le réseau électrique, estimés à 200 milliards d’euros d’ici 2040, devront être réalisés, mais que la stabilité des tarifs est cruciale pour le moment.

Un contexte énergétique délicat

Les tarifs de l’électricité ont augmenté de plus de 40 % ces deux dernières années, et ceux du gaz ont connu une hausse de 12 % au 1er juillet. Ces fluctuations tarifaires perturbent grandement les ménages français. Le Rassemblement national a rapidement critiqué la politique énergétique du gouvernement, promettant une réduction de la TVA sur les produits énergétiques de 20 % à 5,5 %.

La CRE devra désormais revoir ses prévisions pour offrir une meilleure visibilité à long terme aux consommateurs. « Pour sa prochaine délibération, prévue début octobre, je vais demander à la CRE d’établir des prévisions qui permettent une visibilité long terme pour les consommateurs », a précisé Roland Lescure.

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