1er octobre 2025 : APL, bonus voiture électrique, DPE… Ce qui change à partir d’aujourd’hui

Octobre 2025 démarre fort. Aides revalorisées, formulaires à jour, bonus écologiques ajustés… L’automne ne s’annonce pas seulement plus frais, mais aussi plus administratif pour les foyers français. Comme chaque année à la même période, de nombreuses mesures entrent en vigueur et viennent modifier les dispositifs en place.

Qu’il s’agisse de logements classés F, de tickets de métro ou de batteries européennes, le mois d’octobre signe le retour ou la transformation de plusieurs aides d’État, dispositifs fiscaux ou démarches numériques. Et certains changements ne laissent plus droit à l’erreur : une simple faute de virement pourrait désormais coûter cher.

Les aides logement revalorisées et un dispositif MaPrimeRénov’ plus strict

À compter de ce 1er octobre, les APL, ALF et ALS sont revalorisées à hauteur de 1,04 %, selon la variation de l’indice de référence des loyers. Ce coup de pouce, bien que modeste, interviendra sur le paiement du mois de novembre. « Une aide de 100 € passera à 101,04 € », précise le site Service Public, et « les allocataires n’ont aucune démarche à effectuer ».

Autre grand retour : le guichet MaPrimeRénov’ pour les rénovations d’ampleur rouvre officiellement ce mardi 30 septembre, après plus de trois mois de suspension. Mais attention, les règles ont été durcies. « Seuls les ménages très modestes pourront déposer un dossier “dans un premier temps”, puis ce sera au tour des ménages modestes “en fonction de la dynamique de dépôt” », indique Service Public.

Seuls 13 000 dossiers pourront être déposés d’ici fin 2025, et seuls les logements classés E, F ou G au DPE sont désormais éligibles. Le plafond d’aide est, lui aussi, réduit à 40 000 € maximum, contre 70 000 € auparavant. Certaines actions comme l’isolation des murs ou l’installation de chaudières biomasse sont même exclues du dispositif.

Enfin, pour éviter les dérives, les entreprises de diagnostic ne pourront plus réaliser plus de 1 000 DPE sur 12 mois. « S’il dépasse ce chiffre, son activité pourrait être suspendue », avertit Service Public. Le Cofrac, de son côté, renforce les contrôles et les exigences de certification.

Voiture électrique, énergie, fibre optique : les nouvelles incitations

Bonne nouvelle pour les amateurs d’énergies renouvelables : la TVA sur les panneaux photovoltaïques passe à 5,5 % pour les installations domestiques inférieures ou égales à 9 kWc. « Chez les particuliers, l’État a baissé le taux de la TVA à 5,5 % contre 10 % à 20 % actuellement », peut-on lire sur Service Public. Toutefois, les équipements devront répondre à des critères environnementaux, notamment en matière de bilan carbone.

Autre coup de pouce : une aide au raccordement à la fibre optique en zone non couverte est désormais accessible. « Il est important de noter que ce dispositif est réservé aux personnes n’ayant pas déjà bénéficié d’une aide pour le même type de travaux », précise le site officiel.

Le gouvernement relance également le bonus écologique pour voiture électrique. Une prime de 1 000 € est ajoutée pour les véhicules assemblés en Europe avec batterie européenne, portant l’aide totale jusqu’à 5 200 € pour les modèles concernés. « Une prime complémentaire de 1 000 euros sera fournie par l’État pour l’achat “d’un véhicule électrique assemblé en Europe et doté d’une batterie européenne” ».

Enfin, dès le 30 septembre, le leasing social refait surface, permettant la location de 50 000 véhicules électriques à destination des foyers modestes. Moins généreux qu’en 2024, il reste une porte d’entrée vers la mobilité propre à moindre coût.

Tickets de transport, virements et vêtements : de nouveaux réflexes à adopter

C’est la fin d’une époque : les tickets de métro en carton ne seront plus disponibles à la vente à bord des bus franciliens dès ce 1er octobre. Il faudra désormais utiliser un pass Navigo Easy, l’application IDF Mobilités, ou le paiement par SMS. Et dès le 1er novembre, tous les tickets papier disparaîtront du réseau métro, RER, tram et bus.

Du côté des banques, à partir du 9 octobre, de nouvelles obligations s’appliquent à vos virements bancaires. « Désormais, les prestataires devront vérifier la correspondance entre l’IBAN et le bénéficiaire », indique CNEWS. Si les informations ne concordent pas, « le client sera informé avant la validation de toute opération ». Ce changement vise à limiter les fraudes et erreurs de destinataire, parfois irréversibles.

Enfin, une nouvelle étiquette environnementale fait son apparition dans les rayons mode. L’éco-score textile, pour l’instant facultatif, permet d’évaluer l’impact environnemental des vêtements. « Plus le chiffre est haut, plus l’impact environnemental est important », expliquent les autorités. Eau, gaz à effet de serre, recyclabilité : tout est désormais quantifié.

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