À 2,10 €, ce timbre La Poste qui sent le croissant au beurre affole les collectionneurs

À 2,10 €, La Poste lance un timbre olfactif au croissant au beurre, en vente nationale depuis le 8 octobre 2025, valable pour une lettre internationale 20 g.
croissant timbre

Ça sent le four chaud jusque dans les boîtes aux lettres. Depuis ce mercredi 8 octobre 2025, La Poste met en vente un timbre à l’odeur de croissant au beurre, affiché à 2,10 €, tiré à 594 000 exemplaires et valable pour les envois internationaux. Un clin d’œil à un symbole très français, disponible partout en France et en ligne, pour des correspondances qui sentent bon la viennoiserie.

À Valence-Herriot, dans la Drôme, l’ambiance est déjà gourmande. “surtout autour du guichet, parce que c’est là où sont stockés les timbres”, rapporte Anthony Richet, directeur du bureau, “assez fier”, d’avoir vu son agence retenue pour l’occasion, à MoneyVox. L’un des trois points de vente à avoir eu la primauté, en plein concours national du meilleur croissant au beurre, avec un cachet “Premier jour” recherché par les philatélistes. Et l’histoire ne fait que commencer.

La Poste lance un timbre qui sent le croissant à 2,10 €

Cette vignette olfactive rend hommage au croissant, “la viennoiserie préférée des Français […], gage de qualité et signature de l’artisan qui le fabrique”, affirme La Poste. Elle célèbre “sa texture légère et aérienne, sa croûte dorée et croustillante et son goût délicatement beurré”. Pour libérer l’odeur, il suffit de frotter le timbre, comme pour la baguette parfumée lancée au printemps 2024. Et là, le parfum beurré se révèle, avec un petit effet madeleine.

Côté fabrication, ce timbre a été conçu par Frédérique Vernillet, imprimé en héliogravure à l’imprimerie de Philaposte, à Boulazac en Dordogne, au format 40,85 x 30 mm. Son secret repose dans l’encre : des microcapsules odorantes, contenant un parfum naturel ou synthétique, préservent la senteur jusqu’à ce que l’on frotte le timbre. Une technique qui demande doigté pour déposer de grandes quantités d’encre sans écraser ces microcapsules, afin que l’odeur ne s’échappe pas au tirage.

Le timbre olfactif se fabrique avec des microcapsules et part vite

Pour éviter que la senteur ne s’altère avec le temps, la maison jaune prévient : “pour optimiser la conservation de l’odeur, le choix est fait de limiter le nombre d’impressions”, explique La Poste. “Il ne faut donc pas traîner pour en acquérir !” insiste-t-elle. Le timbre est proposé à l’unité pour affranchir une lettre internationale jusqu’à 20 g, et il existe aussi en impression souvenir, selon disponibilités en bureau et en ligne. Un détail qui change tout pour les collectionneurs qui aiment cocher la case “premier jour”.

Sur le terrain, l’engouement se mesure déjà. “Sur les 400 que j’ai eus hier, il y a eu cinquante collectionneurs qui se sont présentés”, explique Anthony Richet. “J’avais à ma disposition un stock de 1.000 timbres et au premier jour, il y a déjà plus de 400 timbres qui sont partis”. À Valence-Herriot, les philatélistes ont profité d’un cachet spécial, pendant que l’odeur de beurre frais animait le guichet comme une boulangerie à l’heure de pointe.

Reste que l’objet voyageur coche aussi la case vitrine du savoir-faire tricolore. Affranchi à 2,10 €, il s’adresse aux correspondances qui franchissent les frontières. “C’est un symbole du rayonnement de la France à l’étranger”, se réjouit M. Richet. Et pour une fois, la carte postale donne presque envie d’être croquée.

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