Découvrez comment l’augmentation des cotisations sociales des auto-entrepreneurs, effective depuis juillet 2024, renforce leurs droits à la retraite complémentaire. Apprenez les nouveaux taux et les impacts sur votre future retraite.
Depuis le 1er juillet 2024, une nouvelle étape a été franchie pour les auto-entrepreneurs. Conformément au décret du 30 mai 2024 cela marque une hausse progressive des cotisations sociales. Ainsi, cette mesure va permettre de renforcer leurs droits à la retraite complémentaire. Un aspect crucial pour assurer leur sécurité financière future.
Les auto-entrepreneurs affiliés au régime général de la Sécurité sociale et déclarant leurs revenus dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) sont directement concernés par cette évolution. Le taux global de cotisations de 21,1% évolue selon le calendrier suivant :
- Du 1er juillet au 31 décembre 2024 : 23,1%
- Du 1er janvier au 31 décembre 2025 : 24,6%
- À partir du 1er janvier 2026 : 26,1%
Ces cotisations accrues permettront aux auto-entrepreneurs de cumuler des points de retraite complémentaire. Ainsi, ils bénéficieront d’une meilleure sécurité financière à long terme. « Les auto-entrepreneurs doivent être conscients de l’importance de ces cotisations pour garantir une retraite décente », explique Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE).
La Cipav adapte également ses taux de cotisation
Pour les auto-entrepreneurs relevant de la Cipav, le taux global de cotisations a été relevé de 21,2% à 23,2% depuis le 1er juillet 2024. Cette évolution, décidée par le Conseil d’administration de la Cipav, vise à aligner les droits de retraite complémentaire et les prestations d’invalidité-décès de ses assurés sur les autres professionnels libéraux affiliés à la Cipav.
L’augmentation des cotisations se traduit par une amélioration tangible des droits à la retraite complémentaire. En effet, en moyenne, celle-ci représente environ 7% de la retraite totale. Pour les auto-entrepreneurs, cotiser à plus de 26% pourrait se traduire par une retraite complémentaire de 75 euros par mois. Tout cela pour une cotisation supplémentaire de 500 euros par an.
Incertitudes et demandes de la FNAE
Malgré ces évolutions, des zones d’ombre subsistent. La Fédération nationale des auto-entrepreneurs demande des clarifications sur plusieurs points :
- Attribution des points de retraite complémentaire : « Nous demandons que les points de retraite complémentaire soient accordés dès maintenant au niveau correspondant au taux de cotisation maximal », précise Grégoire Leclercq.
- Possibilité de racheter des points de retraite depuis 2018 : La FNAE souhaite que les auto-entrepreneurs puissent racheter les points manquants depuis leur passage au régime général en 2018.