Le sort de Duralex enfin fixé

La verrerie Duralex est sauvée ! Le tribunal de commerce d’Orléans valide la reprise par une Scop, assurant le maintien des 226 emplois. Découvrez les détails de cette décision cruciale pour l’emblématique entreprise française.

Suspense terminé pour les employés de Duralex ! Le tribunal de commerce d’Orléans a rendu sa décision tant attendue, sauvant ainsi les 226 emplois de la célèbre entreprise de verrerie française. Ce vendredi 26 juillet, le tribunal a validé l’offre de reprise portée par une Société coopérative de production (Scop), soutenue par 60% des salariés et la direction du site.

Un projet soutenu par les élus locaux

Le projet de Scop a non seulement reçu l’approbation du personnel, mais aussi celle des élus locaux, y compris la région Centre-Val de Loire. Cette décision assure la pérennité de tous les emplois, un soulagement pour une entreprise en redressement judiciaire depuis fin avril. “On est soulagés pour l’ensemble des salariés de Duralex qui se sont battus,” a déclaré François Marciano, directeur de l’usine. “Tout le monde est venu à nos côtés pour gagner. Les salariés sont plus que motivés, on invite tous les Français à acheter Duralex !”

Le tribunal a salué le projet de Scop pour son “cohérence marketing et commerciale” et ses “garanties fortes”. En effet, il estime que ce projet permettrait de maintenir les activités des salariés dans des conditions réalisables. Par ailleurs, deux autres offres étaient sur la table : celle de la SARL Tourres et Cie et celle de Carlesimo Investissements/GCB Investissements. D’une part, la SARL Tourres et Cie aurait conservé 183 salariés. D’autre part, Carlesimo Investissements/GCB Investissements n’en aurait repris que 125.

Un soutien unanime

La décision a également été applaudie par Roland Lescure, ministre de l’Industrie. En effet, il s’est exprimé sur les réseaux sociaux : “Duralex est sauvé ! Bravo aux salariés qui ont construit le projet de reprise autour de leur SCOP. Merci aux services de l’Etat, très mobilisés, et à l’ensemble des élus locaux.” De son côté, François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, a parlé d’un “succès pour les salariés”. Selon lui, il s’agit d’une “vraie victoire sociale pour une entreprise emblématique”.

Duralex, surnommée “la tour Eiffel de la vaisselle”, a connu des turbulences financières récurrentes depuis vingt ans. La flambée des prix de l’énergie suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 a aggravé la situation, malgré un prêt de 15 millions d’euros de l’État. En 2023, le chiffre d’affaires de l’entreprise a chuté à 24,6 millions d’euros, contre plus de 31 millions en 2022. Avec cette reprise par la Scop, Duralex espère tourner une nouvelle page et continuer à produire ses verres iconiques, lisibles au fond du verre.

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