Avec 180.024 voitures particulières neuves immatriculées en mars, le marché automobile français a connu une légère baisse au mois de mars (-1,47%) par rapport au même mois de l’année dernière, selon des chiffres publiés lundi par la Plateforme automobile (PFA) qui regroupe constructeurs et équipementiers français.
Cette baisse, la première sur un mois d’une année sur l’autre depuis 2021 est notamment imputable au géant Stellantis (-8,78%). Ses deux marques phare, Peugeot et Citroën, ont décroché respectivement de 12,93% 17,73%, après avoir connu un fort rebond ces derniers mois, tout comme l’ensemble du groupe. Le groupe franco-italo-américain a capté 29% du marché, une baisse de plus de deux points par rapport au même mois de 2023.
Le groupe Renault connaît pour sa part une légère progression (+2,78%) et a représenté 24,21% du marché (+0,97 point). Il profite d’une bonne tenue de sa marque éponyme (+8,92%), tandis que sa marque à prix modérés Dacia a fortement reculé (-9,16%).
Croissance de 5,71% sur le 1er trimestre 2024
Sur les trois premiers mois de l’année en cours, la dynamique demeure positive, le marché ayant crû de 5,71% par rapport à la même période de 2023. Le marché reste néanmoins 20% en-dessous des chiffres d’avant le Covid. La pandémie, la désorganisation des chaînes logistiques et la pénurie de semi-conducteurs, ainsi que l’inflation, ont porté un coup sévère aux ventes de voitures neuves en France depuis quatre ans.
Voitures électriques : 18% des immatriculations
Concernant les voitures électriques, depuis le début de 2024, et la mise en place par le gouvernement d’un leasing social qui a rencontré un grand succès au point de devoir être suspendu, 18% des immatriculations ont concerné ce type de véhicule (+2,6 points sur un an).
De leur côté, les hybrides ont capté 36,8% du marché (+5,9 points). La part des motorisations classiques a logiquement reculé, les motorisations essence tombant à 33,4% (-5,1 points) et les diesels à 7,5% (-3,7 points).