Ne tardez pas, la date limite pour la déclaration de revenus approche pour certains Français

La première échéance de déclaration de revenus pour 2024 est pour le mardi 21 mai. Avis aux retardataires !  

Impots.gouv.fr pour faire votre déclaration de revenus en ligne

La date limite pour soumettre votre déclaration de revenus 2024 se rapproche rapidement pour certains foyers. Les résidents des départements numérotés de 1 (Ain) à 19 (Corrèze), ainsi que les non-résidents en France, doivent soumettre leur déclaration en ligne sur leur espace personnel sur impots.gouv.fr avant le jeudi 23 mai à 23h59. Cette déclaration concerne les revenus de l’année 2023.

Pour ceux qui utilisent encore la déclaration papier, le délai est encore plus court : la date limite est fixée au mardi 21 mai à 23h59, le cachet de la Poste faisant foi. Depuis 2019, tous les Français doivent déclarer leurs revenus en ligne, sauf dans deux cas : si votre résidence principale n’a pas accès à Internet ou si vous êtes dans l’incapacité de déclarer en ligne.

Dans ces situations, « vous pouvez obtenir le formulaire de déclaration (imprimé 2042) soit auprès de votre Service des Impôts des Particuliers, soit sur le site www.impots.gouv.fr », rempli et signé et cela avant le mardi 21 mai 2024 à minuit.

Les résidents des autres départements français disposent d’un peu plus de temps. Pour les départements numérotés de 20 à 54, ainsi qu’en Corse, la date limite est fixée au 30 mai à 23h59. Pour les départements numérotés de 55 à 95, ainsi que pour les départements d’outre-mer, la date limite est le 6 juin à 23h59.

Qu’est-ce que vous risquez en cas de retard ?

Si vous dépassez la date limite, votre impôt sera majoré. Cette majoration peut aller de 10 % en l’absence de mise en demeure à 20 % « en cas de dépôt tardif de déclaration dans les 30 jours suivant la mise en demeure », et même jusqu’à 40 % « lorsque la déclaration n’a pas été déposée dans les 30 jours suivant la réception d’une mise en demeure », précise Bercy sur son site.

Des intérêts de retard s’ajouteront également, à hauteur de 0,2 % de l’impôt dû par mois de retard.

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