Le secteur automobile traverse des turbulences, et Stellantis en fait les frais. Le géant né de la fusion entre PSA et FCA a enregistré une baisse significative de 14 % de son chiffre d’affaires au premier semestre 2024, atteignant 85 milliards d’euros. Cette diminution est principalement due à une baisse des volumes de vente et à un mix produit moins favorable.
Malgré cette baisse, Stellantis a maintenu une marge opérationnelle courante de 10 %, un résultat obtenu grâce à des réductions de coûts sur les composants, le personnel et la logistique. Le bénéfice net du groupe s’est élevé à 5,6 milliards d’euros, en chute libre de 48 % par rapport à l’année précédente. Cette baisse est attribuée à des effets de change défavorables et à des frais de restructuration.
Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, a déclaré : « Les résultats de l’entreprise au premier semestre 2024 ne sont pas à la hauteur de nos attentes, reflétant à la fois un contexte industriel difficile et nos difficultés opérationnelles. Des mesures correctives ont été nécessaires et ont été prises afin de régler ces problèmes. »
Stratégies de redressement et perspectives
Pour redresser la barre, Stellantis mise sur une offensive produits avec le lancement de 20 nouveaux véhicules cette année, parmi lesquels le nouveau Ram 1500 et la Peugeot 3008. Ces lancements sont cruciaux pour regagner des parts de marché, notamment en Amérique du Nord, où les performances ont particulièrement souffert.
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Stellantis a également confirmé son engagement envers une marge opérationnelle courante à deux chiffres pour l’ensemble de 2024. La direction espère que les mesures prises, telles que l’amélioration de la performance en Amérique du Nord et le lancement de nouveaux modèles, porteront leurs fruits dans la seconde moitié de l’année.
