Le géant du luxe LVMH, première capitalisation boursière du CAC 40, a révélé ce mardi une chute de son bénéfice net de 14% au premier semestre 2024, atteignant 7,26 milliards d’euros. Cette baisse est principalement due à un recul de la consommation en Chine, préfigurant une année difficile pour l’ensemble du secteur du luxe.
Malgré une légère progression organique de 2%, les ventes de LVMH ont reculé de 1% à 41,68 milliards d’euros dans un contexte économique et géopolitique incertain. Ces chiffres sont en dessous des prévisions des analystes de Bloomberg et Factset, qui anticipaient respectivement 42,13 et 42,3 milliards d’euros.
Performance sectorielle contrastée
La division Mode et Maroquinerie, la plus importante du groupe, a vu ses ventes reculer de 2% à 20,77 milliards d’euros, tandis que le résultat d’exploitation de cette division a chuté de 6%. En revanche, les ventes des parfums et cosmétiques ont progressé de 3%, dépassant les 4 milliards d’euros, principalement grâce aux parfums et au maquillage. La distribution sélective, avec Sephora en tête, a également enregistré une hausse de 3% à 8,6 milliards d’euros.
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En revanche, les segments des montres et joaillerie et des vins et spiritueux ont enregistré des baisses respectives de 5% et 12%. La consommation de champagne a particulièrement souffert, tout comme les ventes de cognac en Chine.
