Pluxee, le spin-off de Sodexo spécialisé dans les avantages aux salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 297 millions d’euros au 3éme trimestre, en hausse de 18% en organique. Cette performance est néanmoins inférieure aux attentes. Le consensus tablait sur un chiffre d’affaires de 303 millions d’euros.
En détail, l’activité principale de Pluxee, les avantages aux salariés, a généré 257 millions d’euros, marquant une augmentation de 23% en organique. Cependant, les autres produits et services ont enregistré une baisse de 7% en organique, se chiffrant à 40 millions d’euros. Par région, l’Europe continentale a progressé de 8% pour atteindre 123 millions d’euros, tandis que l’Amérique latine a connu une hausse de 16% en organique avec 116 millions d’euros. La zone “Reste du monde” a explosé avec une croissance organique de 42%, totalisant 58 millions d’euros.
Aurélien Sonet, directeur général de Pluxee, a commenté : “Cette dynamique positive est renforcée par l’annonce récente du projet d’acquisition en Espagne de Cobee, un acteur digital innovant des avantages aux salariés. Nous avons également finalisé notre partenariat stratégique avec Santander au Brésil, accélérant l’intégration qui nous permettra d’accéder à plus d’1,4 million de clients B2B de notre partenaire.”
Prévisions et objectifs révisés
Pour l’ensemble des neuf premiers mois de l’année, Pluxee affiche un chiffre d’affaires de 889 millions d’euros, en hausse de 22% en organique. Cette performance solide a conduit le groupe à revoir à la hausse ses objectifs de croissance organique pour 2024, les fixant désormais à environ 18%, contre une fourchette précédente de 15% à 17%. La marge d’EBITDA récurrent pour 2024 est maintenue à un minimum de 35%, avec des ambitions à moyen terme de porter cette marge à environ 37% d’ici 2026.
Le groupe prévoit également une croissance organique annuelle à deux chiffres pour 2025 et 2026, ainsi qu’un taux récurrent de conversion de trésorerie supérieur à 70% en moyenne de 2024 à 2026. Ces prévisions optimistes sont soutenues par les récentes augmentations de la valeur faciale des chèques-repas et le partenariat stratégique avec Santander au Brésil.
