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Des signes de reprise pour les crédits immobiliers

Le marché du crédit immobilier montre des signes de reprise après une période difficile en 2023, selon les données du courtier Meilleurtaux. Depuis le début de l’année, on observe une augmentation des demandes de crédit, en partie grâce à la baisse des taux d’emprunt. Le nombre de dossiers soumis aux banques en janvier et février a augmenté de 30% par rapport à l’automne dernier, atteignant plus de 30 000 demandes mensuelles contre 18 000 demandes en décembre 2023.

Les volumes enregistrés ces deux derniers mois restent inférieurs de 35% à leur niveau de mars 2023 (49.000 dossiers déposés), et toujours bien en deçà de ceux de 2022 ( 65.000 demandes de crédit immobilier avaient été enregistrés en janvier 2022).

Les taux d’emprunt actuels s’établissement à 3,95% sur 20 ans, contre 4,45% en novembre 2023 mais restent supérieurs à ceux de début 2023 ( 2,9% en janvier 2023) et significativement plus élevés qu’en janvier 2022, où ils étaient à 1,20%.

« Rappelons qu’entre janvier 2022 et novembre 2023, les ménages « moyens » ont perdu près de 70K€. Le paysage s’éclaircit cependant puisque concrètement, pour des revenus mensuels nets de 4.000 euros, c’est près de 10.000 euros de gagnés sur leur projet immobilier depuis l’automne. Pour des revenus mensuels nets de 7.000 euros, c’est près de 15 000 euros de retrouvés », calcule le courtier.

Malgré cette amélioration, l’accès au crédit reste compliqué principalement en raison du coût élevé de l’argent. Pour remédier à cela, l’État a assoupli les critères de sélection, autorisant les banques à accepter des dossiers avec un taux d’endettement allant jusqu’à 35% pour 20% de leurs nouveaux crédits, une mesure destinée principalement aux acquisitions de résidences principales. Néanmoins, près d’un tiers des dossiers en janvier 2024 affichaient un taux d’endettement supérieur à cette limite, sans compter les difficultés liées à l’apport personnel.

Selon Meilleurtaux, bien que la situation s’améliore, la part des dossiers finançables reste critique. La règle des 35% d’endettement nécessite une révision pour faciliter l’accès au crédit et stimuler le marché immobilier. L’industrie attend avec espoir que le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) assouplisse prochainement ses directives pour permettre aux Français de concrétiser leurs projets immobiliers.

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