Atos : Le conseil d’administration choisit l’offre de David Layani

Le conseil d’administration d’Atos, en grande des difficultés financières, a finalement opté pour la proposition de la société One Point, évinçant ainsi l’offre du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

Daniel Kretinsky et David Layani
Daniel Kretinsky et David Layani

Lundi soir, après une dernière série de négociations, le conseil d’administration de l’entreprise phare du secteur informatique, lourdement endettée avec 4,8 milliards d’euros, a finalement accepté l’offre des créanciers obligataires alliés au principal actionnaire du groupe, One Point.

Le conseil d’administration a opté pour le projet soutenu par David Layani, le dirigeant de Onepoint, en partenariat avec Walter Butler et le groupe Econocom, rejetant ainsi l’offre de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky.

“La proposition du consortium Onepoint prévoit une restructuration de la dette financière d’Atos et permet l’instauration d’une structure de capital durable”, déclare Atos dans son communiqué.

L’entreprise, un acteur clé des JO de Paris cet été, avait déclaré avoir besoin de 1,2 milliard d’euros de liquidités pour ses opérations en 2024-2025 et souhaitait réduire sa dette brute de 4,8 milliards d’euros à 3,2 milliards d’euros afin de maintenir son activité.

Le plan de restructuration de One Point

La proposition du consortium Onepoint prévoit une restructuration de la dette financière d’Atos et permet l’instauration d’une structure de capital durable. Elle comprend, sous réserve d’ajustements finaux, les paramètres suivants :

– 2,9 milliards d’euros de dette existante à convertir en fonds propres ;

– 1,5 milliard d’euros de nouveaux fonds (new money) sous forme de dette (dont 300 millions d’euros de garanties bancaires) ;

– 250 millions d’euros de nouveaux fonds (new money) en fonds propres, répartis ainsi :

* 175 millions d’euros provenant du consortium Onepoint, pour 21% des fonds propres entièrement dilués ;

* 75 millions d’euros provenant des créanciers, pour 9% des fonds propres entièrement dilués.

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