Face à la diminution des constructions de logements neufs, Vinci Immobilier met en place un vaste plan social. Ce plan impactera au moins 150 employés.
En début d’année 2024, le promoteur immobilier a été le premier à annoncer une telle mesure sans en préciser l’étendue. Désormais, Vinci Immobilier, touché de plein fouet par la crise du secteur, confirme qu’il se séparera de 20% de son personnel. Cette information provient de BFM Business et L’informé.
Le site officiel de l’entreprise indique qu’elle emploie “800 collaborateurs”. Par conséquent, environ 150 d’entre eux seront affectés par un plan de départs volontaires ou un plan de sauvegarde de l’emploi.
En janvier 2024, face à la profonde crise du marché du neuf, Vinci Immobilier avait déjà annoncé son intention de procéder à des licenciements. L’entreprise insistait sur le fait que “le volontariat et le reclassement interne” seraient privilégiés.
Crise du logement neuf
Après Vinci Immobilier, Nexity a annoncé en février la suppression de 300 postes, suivie par Bouygues Immobilier en avril avec une réduction de 225 emplois. Bouygues a été contraint de licencier en raison de l’augmentation des coûts des matières premières et de la baisse de la demande de logements neufs, due aux difficultés d’accès au crédit pour les acheteurs. De plus, les coûts des matériaux de construction ont fortement augmenté, ce qui a aggravé la situation pour les promoteurs immobiliers.
En 2023, Vinci Immobilier a enregistré un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros, soit une diminution de 19% par rapport à l’année précédente. Nexity a également souffert financièrement, justifiant ses licenciements par la nécessité de s’adapter à un marché en déclin et de réduire les coûts opérationnels. Bouygues, de son côté, a attribué ses pertes aux mêmes raisons économiques et a ajusté sa stratégie pour se concentrer davantage sur la durabilité et les projets à long terme pour rester compétitif dans ce climat économique difficile
